25 September 2013

Tous les crimes commis au Burundi d’ampleur de génocides, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité doivent être considérée de la même sorte


 Le 23 septembre  2013 Euduard Madirisha et Elyse   Ngabire  nous  rappellent  que  seul Agathon Rwasa serait coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cependant, selon ces journalistes d’Iwacu «   lui-même-Rwasa- pointe du doigt le pouvoir actuel, notamment pour les massacres de Bugendana et de Buta.
Cette observation peut susciter plus d’une  vérité :
De prime  abord, les massacres de Bugendana, Buta, Gatumba I et II,… sont des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. D’ailleurs, le Burundi ne recouvrira nullement la quiétude  si les auteurs de  crimes  ne seraient  pas poursuivis et traduit en justice. Pourtant, aux yeux de plus d’observateurs, les seuls  crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par les leaders des ex-rebelles   sont vraisemblablement placardés.  Cependant, autres crimes de même calibre qui ont été répétitivement commis et dissimulés intentionnellement par certains haut gradés de la Force Armée Burundaise  (FAB 1994-2000) ne sont point  évoqués.  

 Voici les quelques exemples de violences de la FAB  sur les civils depuis le coup d’état de  juillet 1996 :
Un président de la République Melchior Ndadaye a été assassiné par son armé. Aucune poursuite judicaire n’est en cours selon Léonce Ngendakumana.
photo Burundi@213
A Kayanza, en date du 12 Décembre 1996 selon  la ligue Iteka, une organisation Burundaise de droit de l’homme, 114 personnes, dans une église pentecôte,  ont été sauvagement exterminés par la FAB. Les victimes étaient principalement des enfants et  des femmes.
Septembre 1996, plus d’une centaine des civils hutu ont été systématiquement fusillé par la FAB. Le même camp militaire, en février et Mars 1997 a descendu sur les collines et  a massacré entièrement les femmes, les hommes, et les enfants de la Commune Giheta en Province Gitega.
Un groupe qui se nommait SOS Génocide a établit une  liste et arrêté   211 personnes qui ont été par la suite massacré à coup de baïonnettes  à Giheta en févrie 1997. A Bugendana 141 hutu fut massacré dans un camp de regroupement.   

New York Times reproduit  le Lt.col Isaie  Nibizi qui acceptât  que  le 11 janvier 1997, 126 hutu qui retournaient de la Tanzanie ont été totalement massacré au bord du lac tanganyika à Nyanza-lac et Kigwena.
A Bubanza en 1997  des civils innocents ont été inopinément accueilli par une fusillade  au Marché. Plus de 500 personnes ont trouvé la mort,selon l'association des familles des rescapés. La listes est longue et tous ces crimes de guerres et crimes contre l’humanité ont été commis entre  février 1966- avril 1997. Les concepteurs de ces crimes sont tous là et ils ne sont pas inquiétés. Tous les crimes  commis au Burundi d’ampleur de génocides, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité doivent être médiatisés , connus et considérée de la même sorte indistinctement de l’auteur, de l’ethnie , d’origine, du poste , du temps et espace. 
Certains traîtres ont une étonnante faculté de se convaincre eux-mêmes de la sainteté de leurs intentions…

Pierre Nkurunziza et Agathon Rwasa s’entre- accusent aujourd’hui. Qui tirerait le premier l’oreille de l’autre ? Semble-t-il que tous seraient  des parricides comme les FAB. Ce qui est plus surprenant, c’est qu’ils oublient qu’un jour les deux étaient des chefs rebelle. Notez bien, dans le maquis pour absolument une même cause. Oh ! Courte mémoire.  La même cause  est –elle aujourd’hui la même ? Des illusions. Hélas ! Qu’est ce qui les arrivent mon Dieu ! Si Pierre Nkurunziza réussirait  à mettre en prison Agathon Rwasa, il aurait ouvert la porte aux parables et justices internationales. Un message  de   Me Rufyikiri est evident : « Tous ceux qui étaient couverts par l’immunité peuvent aujourd’hui indistinctement être poursuivis partout où le droit burundais donne compétence aux juridictions pénales ».

Il est répété « Peuvent indistinctement être poursuivi » alors que certains crimes de hauts calibre ne sont pas jusqu’ici  connu, les crimes contre  surtout ceux de ceux qu’ils( Peter et Rwasa) disaient  « lutter pour ».

En fin, Pierre Nkurunziza et Agathon, les deux leaders de deux groupes rebelles, tous originaire de Ngozi sont des chefs  toujours en retard sur les idées de consensus. William Godwin nous éclaire  « Les hommes de génie doivent se manifester pour analyser la machine de la société, pour démontrer comment ses différentes parties sont reliées entre elles et pour en trouver les défauts et les solutions. C’est seulement ainsi que les grandes réformes peuvent être produites ». Et  Denis Diderot lui admet que  le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir.

Lalalalala, le printemps est là. Et moi, petite fleur, je n’ai rien d’intéressant à dire.

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