Térence
Sinunguruza, cadre influent du parti UPRONA, a longtemps occupé les postes de
ministre de la Justice et des Relations Extérieurs avant de devenir
parlementaire.
Térence sinunguruza lâché, mais resiste |
Il est né le 2 aout 1959 à Rutyazo, commune de Kayokwe dans la province de Mwaro. Fils de Rucintango,
Sinunguruza Therence est l’un des hommes politique tutsi burundais.
Sinunguruza
suit des études de droit à l'université
du Burundi. Il fait une carrière dans la magistrature et
est nommé vice-président de la Cour suprême du Burundi à la fin des années 1980.
Il
préside la Commission électorale nationale indépendante (CENI), lors des premières
élections pluralistes au Burundi en 1993, remportées par Melchior Ndadaye et son parti le FRODEBU. Il est nommé
ambassadeur auprès de l'ONU à New York mais est rapidement
rappelé à Bujumbura.
Sinunguruza
est vite nommé ministre des Réformes institutionnelles et des relations avec
l’Assemblée nationale le 5 octobre 1994. Il est chargé, le 22 juillet 1996, par
le président par intérim Sylvestre
Ntibantunganya
de proposer une solution de sortie à la crise qui règne dans la capitale. Pierre Buyoya prend le pouvoir lors
d'un coup d'État le 25 juillet 1996 et dépose Ntibantunganya. Sinunguruza
quitte le gouvernement le 2 août 1996 mais sera ensuite nommé ministre de la
Justice et garde des sceaux de 1997 à 2001, puis ministre des affaires
étrangères de 2001 à 2005. Sinunguruza
fut élis député en province de Mwaro, sa
province Natale jusque 2010.
Le
28 août 2010, il est nommé premier vice-président du Burundi en tant
qu'élu du parti majoritaire tutsi l'UPRONA.
Térence
Sinunguruza est plurilingue et un grand fan de basketball. Il est marié à
Odette Ndikumagenge et est père de
quatre enfant.
Térence
Sinunguruza : Toutes les occasions sont bonnes pour atteindre ses
objectifs
L’ambassadeur Térence, selon ses
proches, c'est un tutsi de Mwaro, pour lequel toutes les occasions sont bonnes
pour atteindre ses objectifs. Selon nos sources, si Térence vise un intérêt personnel,
il fait tout pour l’avoir quitte même à trahir les idéaux de son parti et ses
proches.
De ce qui précède, par exemple, Burundi transparence
invoque entre autre une femme, proche de SINUNGURUZA qui continuât à croupir en
prison bien que ce poids lourd de l’Uprona disposerait un immense pouvoir de la délivrer : « Ainsi,
avec l'Ambassadeur Térence Sinunguruza,
pourtant très expérimenté sur le plan politique…. Même pour le cas d'une jeune
mère de famille, acquittée dans une affaire judiciaire et remise directement en
prison sous pression du chef de cabinet de la deuxième Vice-présidence de la
République, l'Ambassadeur Térence Sinunguruza n'arrive pas encore à obtenir la
libération de cette dame, toujours en prison, pour des infractions imaginaires.
Un chef de cabinet de la deuxième Vice-présidence de la République peut-il
imposer sa loi dans un domaine réservé à la première Vice-présidence de la
République ?
Membre
fervent d’un mouvement politico-religieux, et le
chrétien de l'Eglise El Shaddai, Térence sait faire fonctionner et utiliser les
mythes sur l'origine ou l'avenir, la puissance et la valorisation. Il remplace
aisément le prêtre d'antan comme intercesseur face aux puissances spirituelles
et étatiques. Selon ses proches, la promesse est un horizon de sens primordial chez cet home et ce dernier est relativement honnête .
Homme de tous les régimes
Burundais, Térence est un bon pêcheur en eaux troubles, et, selon nos
sources, un meuilleur connaisseur de l'âme humaine, car il a
une capacité évidente de conquérir la
confiance de forces neuves en politique.
Toutefois
Térence Sinunguruza n’est pas évoqué dans les extremist Tutsi.
Un bon nageur entre deux eaux, mais il n’est pas un moulin à paroles. Présentement devenu un arroseur arrosé, Térence sinunguruza doit
avoir d’autres flèches dans son carquois
pour garder la tête hors de l’eau.
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