Le 23 septembre 2013 Euduard Madirisha et Elyse Ngabire
nous rappellent que seul Agathon Rwasa serait coupable
de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Cependant, selon ces
journalistes d’Iwacu « lui-même-Rwasa-
pointe du doigt le pouvoir actuel, notamment pour les massacres de Bugendana et
de Buta.
Cette observation peut susciter
plus d’une vérité :
De prime abord, les massacres de Bugendana, Buta, Gatumba
I et II,… sont des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. D’ailleurs,
le Burundi ne recouvrira nullement la quiétude si les auteurs de crimes ne seraient pas poursuivis et traduit en justice.
Pourtant, aux yeux de plus d’observateurs, les seuls crimes de guerre et de crimes contre
l’humanité commis par les leaders des ex-rebelles sont vraisemblablement
placardés. Cependant, autres crimes de
même calibre qui ont été répétitivement commis et dissimulés intentionnellement
par certains haut gradés de la Force Armée Burundaise (FAB 1994-2000) ne sont point évoqués.
Voici
les quelques exemples de violences de la FAB sur
les civils depuis le coup d’état de juillet 1996 :
Un président de la République Melchior Ndadaye a été assassiné
par son armé. Aucune poursuite judicaire n’est en cours selon Léonce
Ngendakumana.
photo Burundi@213 |
Septembre 1996, plus d’une centaine des civils hutu ont été systématiquement fusillé par la FAB. Le même camp militaire, en février et Mars 1997 a descendu sur les collines et a massacré entièrement les femmes, les hommes, et les enfants de la Commune Giheta en Province Gitega.
Un groupe qui se nommait SOS Génocide a établit une liste et arrêté 211 personnes qui ont été par la suite massacré à coup de baïonnettes à Giheta en févrie 1997. A Bugendana 141 hutu fut massacré dans un camp de regroupement.
New York Times reproduit le
Lt.col Isaie Nibizi qui acceptât que le
11 janvier 1997, 126 hutu qui retournaient de la Tanzanie ont été totalement
massacré au bord du lac tanganyika à Nyanza-lac et Kigwena.
A Bubanza en 1997 des
civils innocents ont été inopinément accueilli par une fusillade au Marché. Plus de 500 personnes ont trouvé la
mort,selon l'association des familles des rescapés. La listes est longue et tous ces crimes de guerres et crimes contre l’humanité
ont été commis entre février 1966- avril
1997. Les concepteurs de ces crimes sont tous là et ils ne sont pas inquiétés.
Tous les crimes commis au Burundi d’ampleur
de génocides, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité doivent être médiatisés
, connus et considérée de la même sorte indistinctement de l’auteur, de l’ethnie
, d’origine, du poste , du temps et espace.
Certains traîtres ont une étonnante faculté de se convaincre
eux-mêmes de la sainteté de leurs intentions…
Pierre Nkurunziza et Agathon Rwasa s’entre- accusent aujourd’hui.
Qui tirerait le premier l’oreille de l’autre ? Semble-t-il que tous
seraient des parricides comme les FAB.
Ce qui est plus surprenant, c’est qu’ils oublient qu’un jour les deux étaient
des chefs rebelle. Notez bien, dans le maquis pour absolument une même cause. Oh !
Courte mémoire. La même cause est –elle
aujourd’hui la même ? Des illusions. Hélas ! Qu’est ce qui les
arrivent mon Dieu ! Si Pierre Nkurunziza réussirait à mettre en prison Agathon Rwasa, il aurait
ouvert la porte aux parables et justices internationales. Un
message de Me
Rufyikiri est evident : « Tous ceux qui étaient couverts par l’immunité
peuvent aujourd’hui indistinctement être poursuivis partout où le droit
burundais donne compétence aux juridictions pénales ».
Il est répété « Peuvent
indistinctement être poursuivi » alors que certains crimes de hauts
calibre ne sont pas jusqu’ici connu, les
crimes contre surtout ceux de ceux qu’ils(
Peter et Rwasa) disaient « lutter pour ».
En fin, Pierre Nkurunziza et
Agathon, les deux leaders de deux groupes rebelles, tous originaire de Ngozi sont
des chefs toujours en retard sur les
idées de consensus. William Godwin nous éclaire « Les hommes
de génie doivent se manifester pour analyser la machine de la société, pour
démontrer comment ses différentes parties sont reliées entre elles et pour en
trouver les défauts et les solutions. C’est seulement ainsi que les grandes
réformes peuvent être produites ». Et
Denis Diderot lui admet que le
consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir.
Lalalalala, le printemps est là. Et moi, petite fleur,
je n’ai rien d’intéressant à dire.