30 September 2015

Le Troisième Reich, Troisième République, Troisième Mandat : Des unités Spéciaux pour protéger les peuples



 J'ai vraiment peur, vraiment inquiet...




Mesdames, Messieurs les Généraux,
Mesdames, Messieurs   Lieutenants Colonel;
Mesdames, Messieurs, Vous   illustres Commandants en Chef des Unités spécialisés et non spécialisés de l’Ouragan, 

Monsieur le Grand Chef Ndogoma;

J’ai  vraiment Peur de ces Brigades Spécialisées en 2015;

Il y a 82 ans, jour pour jour,  par décret du 26 avril 1933, Hermann GOERING (1893-1946) créait la Geheime Staatspolizei plus connue sous le nom de GESTAPO, la police Secrete d'Etat Allemand Nazi. Cette dernière  est devenue  très vite  en Allemagne, mais aussi dans toute l’Europe, le sinistre symbole de l’État policier nazi. La GESTAPO fut, dès ses origines, une police spécifiquement politique (et non criminelle) au service du parti national-socialiste, si ce n’est au service de son seul maître Adolphe Hitler. La véritable machine de la terreur que le monde a connue. La       gestapo est restée synonyme d’arrestations, de disparitions, de tortures et de meurtres pour des millions de personnes de 1939 à 1944 dans toute l’Europe.
Une année seulement  après sa création, la GESTAPO  devient l’instrument d’une répression de la plus redoutable efficacité et étendant désormais son champ d’action à l’ensemble de l’Allemagne Nazi. Plus de vingt milles personnes ont péri.  

Le Gestapo était dirigée par des hommes aussi intelligents que de sang froid et dépourvus totalement de tout sens moral et humain. La GESTAPO avait  pour missions d’éliminer toute opposition politique en Allemagne et dans les territoires occupés. Symbole de la terreur absolue qu’un État peut imposer à sa population, la GESTAPO est chargée de détruire tous mouvements dangereux  et suspect   pour l'État et le parti  ainsi que l’instauration d’une répression suffisamment efficace pour empêcher toute résistance jusqu’à la fin de la guerre. http://mgafrica.com/article/2015-09-30-victims-are-shot-in-the-middle-of-the-night-and-every-morning-burundi-wakes-to-bodies-on-its-streets

La Gestapo jouit de pouvoirs exorbitants : Ainsi ses décisions n'ont pas besoin de la sanction des tribunaux ;  si elle saisit la justice, ses fonctionnaires soutiennent l'accusation en tant que ministère public ; l’armée, la justice et l’Administration doivent exécuter ses ordres sans appel.
La Gestapo agit préventivement ; répartis par région militaire et aux frontières, ses 50 000 agents s'infiltrent partout ;  elle arrête, torture, supprime ou bien interne en camp de concentration tout suspect, se mêle de contre-espionnage extérieur.  

Après quatre ans  le Gestapo étend  à toute l'Europe le régime policier du IIIe Reich : elle détient  des commandos qui massacrent derrière le front de l'Est les cadres locaux et les Juifs ; elle pénètre, dans les autres pays occupés, utilisant les moyens les plus odieux (délation, torture, chantage...) pour traquer les résistants et les manifestants ; elle participe enfin à la déportation massive des Juifs vers les camps d'extermination. 

Loi fondamentale de la Gestapo, février 1936 est administrée comme suit : « La Gestapo a la tâche de rechercher toutes les intentions qui mettent l'Etat en danger, et de lutter contre elles, de rassembler et d'exploiter les résultats des enquêtes, d'informer le gouvernement, de tenir les autorités au courant des constatations importantes pour elles et de leur fournir des impulsions.» 

« Une des tâches les plus urgentes qui nous incombent est de découvrir tous les ennemis déclarés ou cachés du Führer et du nazisme, de les combattre et de les  anéantir » déclare Heinrich Himmler le commandant en Adjoint de la Gestapo. Pour accomplir cette tâche, insiste-t-il nous sommes prêts à verser non seulement notre sang, mais aussi celui des autres.»   

Vous qui me lisez, essayer de travaillez ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donnez l’espoir là où règne le désespoir. La création des Unités spéciaux pour traquer, étouffer, maitriser ou éliminer les obstacles selon les dires de Fidel NSENGUMUKIZA n’a  jamais produit une solution durable.

 La répression n'a pour effet que d'affermir la volonté de lutte de ceux contre qui elle s'exerce et de cimenter leur solidarité, a dit John steinbeck dans  Les Raisins de la Colère (1938)

14 February 2015

Trois sœurs religieuses égorgées: Décapiter l’ennemi des Hutus pour rétablir l’unité des bagumyabanga menacée d’éclatement



 Par: Georges NIKIZA

Sœur Bernadette Boggian ( photo: iwacu)
Après le macabre  assassinat des religieuses du couvent de Kamenge en périphérie de Bujumbura, en septembre 2014, couplé avec  la volonté de l’actuel Président du Burundi à briguer le 3eme mandat en 2015, le parti CNDD-FDD n'en réussit pas moins à se présenter comme un parti protecteur des hutu.

Dans un premier temps, les dinosaures  du  CNDD-FDD, le parti aux affaires au Burundi, ont remué terre et ciel pour  boucler le débat qui  vise à mettre à nu certains  gros poissons du régime qui sont soupçonnés d’être les commanditaires de l’égorgement de trois sœurs italiennes.
Aussitôt, un éminent journaliste Bob Rugurika, considéré par les proches du pouvoir de Bujumbura comme un socle du volcan   s’est fait arrêté le 20 janvier 2015  par la justice Burundaise, pour avoir donné autres pistes.
Sœur Olga Raschietti( photo Iwacu)

Certainement, selon les observateurs, la bataille  qui consistait à museler les dénonciatrices de ce crime semblait n’est pas tenir longtemps. Car, la communauté tant national qu'internationale s’est levée comme un seul homme pour exiger la justice burundaise à exploiter les pistes reportées par la RPA.

Les voies persistantes, insistantes et surtout exigeantes  autour de la liberation de Bob Rugurika et la justice pour les victimes  n’ont fait que revenir aux galops. 

Du tac au tac, le CNDD-FDD qui se sent éternel, ne peut pas être reproché de manquer de tact, surtout lorsqu’il s’agit de maintenir l’électorat hutu. Il tisse une chaine d’îlot d’amour envers ce dernier et semble le faire comprendre que la chute du régime équivaut ni moins ni plus au  malheur des anciens opprimés. 
Pourtant, tout le monde est au courant que le CNDD-FDD ne signifie pas forcement Hutu.
Dans un autre angle, la 3ème candidature de l’actuel Président du Burundi, n’a pas probablement  la chance d’être garantie. De ce fait, il faut mettre en évidence « l’ennemi des hutus » et le  placarder  envie de  ressusciter le dialogue hutu menacé d’éclatement. De la sorte, la lettre aux Bagumyabanga de Bubanza accable les voies discordantes de reproches sévères. Bien que la lettre soit adressée au seul « Bagumyabanga », elle semble être une sonnette d’alarme pour une communauté qui conserve  une réputation d’avoir une mémoire de  poule.
C’est pour cette raison, selon la lettre, qu’une moindre erreur de la part de cette communauté, pourrait être irréparable et très fatale.

Député et président du Parti CNDD-FDD à Bubanza
Sans tambour ni trompette, nos braves Bagumyabunga avertissent nos parents, nos sœurs et frères de l’intérieur du pays  que s’ils suivent les racontars de ce Pacifique Ninahazwe, ce Pierre Claver Mbonimpa, Bob Rugurika, Rwasa, Rufyiri, Mininani ; Adc ikibiri et consort ils oublient d’où ils sont venus.
Dans les rétroviseurs, ces militants font revivre nos compatriotes  les périodes sanglantes pendant lesquelles, une ethnie a péri, selon Ngendabanka Compens.  Il affirme que la réussite de cette campagne doit aboutir à un  contrôle absolu de l’électorat
 

…… je sui Charlie, je suis hutu….     

Bien entendu.  Toutefois, on ne peut pas voir le versant positif de ce manœuvre du pouvoir.  Si ce dernier prend la responsabilité de relancer une guérilla misérable contre un groupe particulier de la population, cela ne donnera autres résultats que le racisme.

Le discours du président Nkurunziza Pierre, ce 05 février 2015 lance selon les analystes, une  propagande intense qui  vise à aider les gens à reconnaître une partie des burundais et à s'en méfier. Cette propagande véhicule  des idées qui sont d’entrain d’être apprises  dans les permanences du parti, dans les organisations de jeunesse proches de ce parti, à certaines  radios ou encore par des messages dans les rues.
Ici, les seules victimes potentielles de cette dernière  sont les acteurs politiques de l’opposition et les activistes de la société civile du Burundi. c'est pour cette raison qu'Indro, le journal national italien affirme que le risque de génocide au Burundi est grand et qu'une invasion du Rwanda et de l’Uganda parait prévisible.   
De tout ce qui précede,un  hutu venu du FNL, du Ranac, de l'ADC ikibiri, ou du même parti CNDD-FDD peut diriger le pays. Et d’ailleurs, le fait que sous le régime militaire tutsi on a eu trois présidents tutsi, n’a pas empêché que ces régimes soient jugé mono ethnique.
Buvugarimwe demande aux proches du pouvoir d’être plus patriotiques, regardant et méticuleux face aux bagumyabondo, selon les propos de Richard Nimbesha, car en ce  pays, le Burundi, nous sommes tous différents nous sommes aussi tous interdépendants. Il ne peut y avoir qu'un futur commun à tous les burundais. Et nous devons faire le choix entre un futur honorable et un futur d'extinction. 

A bon entendeur , salut


9 January 2015

UPD-ZIGAMIBANGA : 19/22 membres du Comité Exécutif de l'UPD ZIGAMIBANGA ne veulent pas l'UPD fort





Drapau de l'UPD
Jeudi le 8 janvier 2015 le Ministre de l’intérieur, Eduard Nduwimana a cumulé un énième gaffe au compteur en annula la déclaration de réunification du Parti UPD zigamibanga, laquelle réunification avait été actée par lui-même le même jour. Nous sommes frappés par le comportement perfide de 19 fossoyeurs qui ont donné la fenêtre d’entrer à Eduard Nduwimana pour nuire l'unité du parti UPD.

« Nous ne comprenons pas finalement Eduard Nduwimana… » dit Zed Ferouz. Pour lui, si les membres du parti veulent se réunifier personne ne peut pas les empêcher. il ajoute en effet, que la réunifacation est déja terminée.

L’annulation de la réunification du parti UPD viole d’une manière regrettable le contenu de la feuille de route signé le 13 mars 2013 particulièrement le point 25 qui demande au gouvernement du Burundi d’encourager la fusion et/ou la réunification des partis politiques, et veiller à la non-ingérence  dans le fonctionnement des partis politiques
M. Mugwengezo


 Absurdités, sophismes ou lapalissades... il est de ces vérités qui ne peuvent être réfutées et qu'il n'était peut-être pas utile de souligner...

Je demande à Nduwimana Eduard de se  faire violence et soutenir les deux politiciens à s’entendre et conclure la réunification. 

Messieurs Zede Feruz et Mugwengezo Chovignaux, je vous envois mes félicitations les plus sincères  pour avoir réussi à s’entendre. Pour avoir échoué, ce n’est pas votre faute. Ni ba mpema yuzuye bitwaza ibija ntibize batabigomvye….ces despotes  qui coupent l'arbre pour avoir le fruit. 

Je sais que franchir l’étape de rédiger une correspondance commune, qui consacre l'union de votre parti   à Monsieur Eduard Nduwimana n’a pas été une tache facile. Peu de politicien on franchi cette étape, Léonce ne dira pas le contraire, je suis sûr. Je vous admire profondément pour tout le travail que vous avez dû fournir. Courage ; Il y a beaucoup d'idiots en ce monde, il faut s'habituer.

Allez de l'avant...