30 August 2013

Et si le CNDD-FDD distinguerait les vrais membres et les faux membres, serait-t- elle un meuilleure stratégie d'eviter les dissensions interne?



Sur son mur  facebook, Mjr Muhiza  https://www.facebook.com/ a supplié les internautes “ninde yoba yarabitse aka kantu?”(Qui aurait bien conservé  cette petite chose), la question semble bête, mais elle regorge  une  centaine de non dits.

carte de membre d'un Mugumyabanga vrai
La petite chose que Mjr Muhiza fait allusion c’est la carte de membres du parti CNDD-FDD. Celle-ci  n’est plus octroyée aux nouveaux Bagumyabanga qui l’intègrent, depuis que le mouvement CNDD-FDD est devenu un parti politique à part entière.
  Jean Marie Nkurikiye qui a intégré le parti CNDD-FDD, il y a plus d’une année affirme : « No, la carte de membre  n’est  pas actuellement  offerte ».  Il ajoute que  les nouveaux adhérant sont simplement inscrits au niveau  d’  « Inama Nshingiro »  (conseil de base/ collinaire). Personnellement, persiste  Nkurikiye   « Moi, je me suis aperçu ne pas octroyé cette carte quand j'ai été accueilli , de même, les autres qui m’ont suivi ne possèdent pas  la carte d'un Bagumyabanga» Ce haut cadre de l’Etat, qui a quitté le parti Sahwanya Frodebu, pense que l’inscription au niveau du  conseil de base a remplacée  l’octroi de la carte de membres car, selon lui, tous les membres  d’inama nshingiro se reconnaissent facilement  que l’octroi de la carte n’a pas la raison d’être.

Léonce Mpitabakana lui, ne décore pas «  les Bagumyabanga sont tellement nombreux qu’ils ne peuvent pas obtenir   tous leurs personnel carte de membre ».  Il  confirme à tout fait utile que le CNDD-FDD ne s’inquiète de rien, de tant plus qu’il  régnera trente ans. Il dit : «  Seul les partis coquille sont obligés d’octroyer les cartes de membres ».  

Vrai membre du CNDD-FDD ou un passif observateur ?

Un vrai membre du parti a sa propre  carte de membre ou doit se vendre  sur le terrain de football, puis le CNDD-FDD a vraisemblablement ses propres et  véritables membres. Ces derniers ont pourtant leurs cartes de membres. Ils  ont obtenu  la carte  d’un Mugunyabanga  lorsque le CNDD-FDD était au maquis.  Nyambeho Sophonie lui, a deux cartes de membres. Il fait savoir : « l’une est pour ma femme et l’autre  est la mienne »   Il dit que lorsque le CNDD-FDD était au maquis nous avions l’habitude de contribuer. Ça nous faisait plaisir d’aider nos filles et fils qui étaient  au maquis, et d’ailleurs c’était pour nous l’occasion de remettre la carte du parti Frodebu, et de recevoir  la nouvelle carte. Insinue –t-il.  Selon ce quinquagénaire, il  pouvait lire simplement sur la carte  «  ingabo zigwanira demokarasi »  (Combattants  de la démocratie). Ce sont sans doute ces derniers vraies bagumyabanga.

De l’autre côté , les passifs  observateur, eux n’ont aucun droit sauf celui  de hausser la tête verticalement en face des décisions soigneusement arrêtées par les détenteurs de la carte de membres. «  Chez nous – au niveau du CNDD-FDD- ont nous amène les noms et prénoms des candidats ou bien des mesures prises,  nous ne faisons qu’applaudir pour les adopter». Informe,  sous couvert d’anonymat un candidat malheureux  à la présidence du groupe de front de l’OBR. Pour lui, les élections n’ont pas de place au sein du parti de  Pascal Nyabenda. Les décisions sont toujours d’en haut.

Ubuvugarimwe désire demander les politologues si une telle méthodologie de diriger un parti démocrate colle bien avec la consolidation d’un état de droit et de liberté.  

26 August 2013

Université du Burundi : La Fraternité des Etudiants de Rumuri (FER), devient la Frénésie de l’Etudiant Rancuneux



L’Université du Burundi est en pleine dissensions après l’introduction du nouveau système dit Bachelier-Maitrise-Doctorat (BMD), de nombreux   signes  montrent que la fraternité au sein des étudiants est en périr.
Les tensions ont monté d’un clan depuis que plus de trois mille étudiants de 1er et 2eme  années BAC assiègent http://www.rpa.bi/spip.php?article    le bureau de l’ombudsman Burundais, pendant  deux jours et  deux nuits. Les étudiants à l’Université du Burundi sont divisés, égarés et désorientés. Epitace  Ndayambaje  le représentant de ces étudiants  accuse : « La FER -association de tous les étudiants de  l’Université du Burundi- est incompétente, elle fait la sourde oreille devant des crismortuaires que poussent les étudiants de 1er et 2eme  année BAC ». Selon lui, la FER ne se contente que de l’intérêt propre du parti au pouvoir.  Erenest Nzambimana, le Président de la  FER  est totalement absent devant les énormes difficultés que  les étudiants de  bac encourent. Pour preuve, Ndayambaje ronger son frein" « le président de la FER ne connait aucun article du règlement académique relatif au nouveau système». Donc, continue –t-il, aucune raison pour noud de recourir à son intervention  depuis qu’il nous a livré au diable. Il nous accuse d’être brutaux et intransigeants.    Tout en niant qu’il ne connait pas les mobiles du comportement que le président de la  FER affiche, Ndayambaje  laisse savoir qu’ils ne se  retireront  jamais de l’association FER, car selon lui « ils hériterons de cette association l’année prochaine en bon et dû forme  ».

Contacter par téléphone Nzambimana n’a pas  pu décrocher pour nous répondre.

          F.E.R : Un ours mal léché 

La Fraternité des Etudiants de Rumuri est taillé à la seule détermination du CNDDD-FDD. Selon Clément Nkurunziza un étudiant de la deuxième année à L’UB, Ernest Nzambimana est une marionnette du parti. Il a un comité consultatif  privé constitué  des imbonerakure. La destiné de toute la communauté universitaire est à la main de ce comité et du parti au pouvoir. Gasito Hakiza lui-même -recteur de l’université du Burundi- travail sous l’œil vigilant  des sieurs Imbonerakure.

 Selon http://www.burundi-info.com , l’ancien Associations des Etudiants de Rumuri (ASSER) ne roulait  pour  le pouvoir. Selon Mbonabuca Arcade, un jeune activiste du parti CNDD FDD  de l’époque, « L’ASSER servait les intérêts des tutsis, elle n’avait autre agenda que de miner l’action du chef de l’état».Pour lui, l’UB  était devenu comme un Etat  dans un d’un autre Etat. Et d’ailleurs : «  l’Asser est une organisation qui a bel et bien planifié, et perpétré les massacres d’une centaine  de Hutu en  1995 » culpabilise Mbonabuca.  Ce dernier martèle que «   La F.E.R  est, et sera, bon gré et malgré  présidé  par un hutu ».http://www.iwacu-burundi.org/index.php/conséquences

Qu’est ce que les étudiants innocent peuvent attendre au président de la F.E.R ?

Sans aucun doute, lorsqu’ un représentant d’une telle institution est choisit sur de critères ethno-politico- régionale, l’institution ne fait que devenir    un ethnocide.
Chaque fois que les élections sont organisées  à l’Université du Burundi, les consultations propagandistes sont extrêmement  ethnicisées et politisées.  Les étudiants tombent régulièrement  dans ce piège lui tendu par le pouvoir. Au terme  des élections au sein de l’UB, les étudiants sont toujours abasourdis par la victoire d’un Imbonerakure à excès de zèle, malgré les efforts fournis pour l’éviter.  Selon Ntakirutimana,  l’odeur pana DDiste et hutiste  pèsent lourdement  dans les entrailles de l’Université Officielle de Bujumbura. Pour lui, la courte vision de certains étudiants occulte la clairvoyance  des méticuleux, et  leur empêche d’estimer  la conséquence d’avoir un leader marionnette. Il nous  fait comprendre « Car un mauvais leader n’a pas d’ethnie ni parti » Aussi longtemps que les étudiants éliront   un piège, ils seront  incessamment présidés par   les gaz lacrymogènes, des renvois, de la pauvreté et la brouille entre eux.