Par: Georges NIKIZA
Sœur Bernadette Boggian ( photo: iwacu) |
Après le macabre assassinat des religieuses du couvent de
Kamenge en périphérie de Bujumbura, en septembre 2014, couplé avec la volonté de l’actuel Président du Burundi à
briguer le 3eme mandat en 2015, le parti CNDD-FDD n'en réussit pas
moins à se présenter comme un parti protecteur des hutu.
Dans un premier temps, les
dinosaures du CNDD-FDD, le parti aux affaires au Burundi, ont
remué terre et ciel pour boucler le
débat qui vise à mettre à nu
certains gros poissons du régime qui
sont soupçonnés d’être les commanditaires de l’égorgement de trois sœurs
italiennes.
Aussitôt, un éminent journaliste Bob Rugurika, considéré par les
proches du pouvoir de Bujumbura comme un socle du volcan s’est fait arrêté le 20
janvier 2015 par la justice Burundaise, pour avoir donné autres pistes.
Sœur Olga Raschietti( photo Iwacu) |
Certainement, selon les observateurs, la bataille qui consistait à museler les dénonciatrices de
ce crime semblait n’est pas tenir longtemps. Car, la communauté tant national qu'internationale s’est levée comme un seul homme pour exiger la justice
burundaise à exploiter les pistes reportées par la RPA.
Les voies persistantes,
insistantes et surtout exigeantes autour
de la liberation de Bob Rugurika et la justice pour les victimes n’ont fait que revenir aux galops.
Du tac au tac, le CNDD-FDD
qui se sent éternel, ne peut pas être reproché de manquer de tact, surtout
lorsqu’il s’agit de maintenir l’électorat hutu. Il tisse une chaine d’îlot
d’amour envers ce dernier et semble le faire comprendre que la chute du régime
équivaut ni moins ni plus au malheur des
anciens opprimés.
Pourtant, tout le monde est au courant que le CNDD-FDD ne signifie pas forcement Hutu.
Pourtant, tout le monde est au courant que le CNDD-FDD ne signifie pas forcement Hutu.
Dans
un autre angle, la 3ème candidature de l’actuel Président du
Burundi, n’a pas probablement la chance
d’être garantie. De ce fait, il faut mettre en évidence « l’ennemi des
hutus » et le placarder envie de
ressusciter le dialogue hutu menacé d’éclatement. De la sorte, la lettre
aux Bagumyabanga de Bubanza accable les voies discordantes de reproches sévères.
Bien que la lettre soit adressée au seul « Bagumyabanga », elle
semble être une sonnette d’alarme pour une communauté qui conserve une réputation d’avoir une mémoire de poule.
C’est
pour cette raison, selon la lettre, qu’une moindre erreur de la part de cette
communauté, pourrait être irréparable et très fatale.
Député et président du Parti CNDD-FDD à Bubanza |
Sans tambour ni trompette, nos braves Bagumyabunga avertissent nos parents, nos sœurs et frères
de l’intérieur du pays que s’ils suivent
les racontars de ce Pacifique Ninahazwe, ce Pierre Claver Mbonimpa, Bob Rugurika,
Rwasa, Rufyiri, Mininani ; Adc ikibiri et consort ils oublient d’où ils
sont venus.
Dans les rétroviseurs, ces militants font revivre nos compatriotes
les périodes sanglantes pendant
lesquelles, une ethnie a péri, selon Ngendabanka Compens. Il affirme que la réussite de cette campagne
doit aboutir à un contrôle absolu de
l’électorat
…… je sui Charlie, je suis hutu….
Bien entendu. Toutefois, on ne peut pas voir le
versant positif de ce manœuvre du pouvoir. Si ce dernier prend la responsabilité de relancer une
guérilla misérable contre un groupe particulier de la population, cela ne
donnera autres résultats que le racisme.
Le discours du président
Nkurunziza Pierre, ce 05 février 2015 lance selon les analystes, une propagande
intense qui vise à aider les gens
à reconnaître une partie des burundais et à s'en méfier. Cette propagande véhicule
des idées qui sont d’entrain d’être
apprises dans les permanences du parti,
dans les organisations de jeunesse proches de ce parti, à certaines radios ou encore par des messages dans les
rues.
Ici,
les seules victimes potentielles de cette dernière sont les acteurs politiques de l’opposition et
les activistes de la société civile du Burundi. c'est pour cette raison qu'Indro, le journal national italien affirme que le risque de génocide
au Burundi est grand et qu'une invasion
du Rwanda et de l’Uganda parait prévisible.
De tout ce qui précede,un hutu venu du FNL, du Ranac, de l'ADC ikibiri, ou du même parti CNDD-FDD peut diriger le pays. Et d’ailleurs, le fait que sous le régime militaire tutsi on a eu trois présidents tutsi, n’a pas empêché que ces régimes soient jugé mono ethnique.
De tout ce qui précede,un hutu venu du FNL, du Ranac, de l'ADC ikibiri, ou du même parti CNDD-FDD peut diriger le pays. Et d’ailleurs, le fait que sous le régime militaire tutsi on a eu trois présidents tutsi, n’a pas empêché que ces régimes soient jugé mono ethnique.
Buvugarimwe demande aux
proches du pouvoir d’être plus patriotiques, regardant et méticuleux face aux
bagumyabondo, selon les propos de Richard Nimbesha, car en ce pays,
le Burundi, nous sommes tous différents
nous sommes aussi tous interdépendants. Il ne peut y avoir
qu'un futur commun à tous les
burundais. Et nous devons faire le
choix entre un futur honorable et un futur d'extinction.
A bon entendeur ,
salut
Après le macabre assassinat des religieuses du couvent de Kamenge en périphérie de Bujumbura, en septembre 2014, couplé avec la volonté de l’actuel Président du Burundi à briguer le 3eme mandat en 2015, le parti CNDD-FDD n'en réussit pas moins à se présenter comme un parti protecteur des hutu.
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