Ntahimpera J. Marie |
Le 26 décembre 2013, Ntahimpera Jean Marie a écrit que « seul l’appel des évêques catholiques a
convaincu l’ADC Ikibiri à participer aux Assises de Kigobe », pourtant
parler de « seul… » Serait exagérer,
car plusieurs facteurs ont jouée sur les ambitions de la coalition.
Seul l’autorité
morale que jouit les évêques
catholique ne suffisait pas pour
que l’ADC IKIBIRI change de position. Bien d’autres voies silencieuses et menaçantes
ont dues intervenir pour que Léonce Ngendakumana, le seul galant de la coalition opte pour participer aux
assises. Plus
d’un a constaté que les évêques n’ont pas parvenu à convaincre l’ikibiri de
continuer les élections en 2010 bien qu’ils jouissaient de cette « autorité morale » que Ntahimpera a
fait intervenir ci-haut.
Dans l’émission Abaduserukira du 14 décembre
2013, Serges Nibizi avait invité sur les
antennes de la RPA, les anciens chefs d’état : Ntibantunganya Sylvestre et,
Ndayizeye Domitien ; le Président du Frodebu Nyakuri, Jean Minani et Ngendakumana Leonce lui-même Président de
l’ADC ikibiri. Le président de la coalition est sortie de cette émission découragé et écrasé sur le plan
argumentatif quant à quelle est la valeur ajoutée de n’est pas participer aux
assises de kigobe que certains qualifient d’Arusha II. Les conseils de
Ntibantunganya et autres ont affaiblis
l’esprit boycottiste de l’Ikibiri. La participation de l’ikibiri aux débats
n’est qu’un résultat de synergies des actions d’intérêts général engagé par
plusieurs acteurs. Descendre dans la rue ne n'avait pas la raison d'être au force de la logique.
De surcroît,
plusieurs réunions multiformes au sein et en dehors de l’ADC Ikibiri ont été
organisées et ténues pour convaincre les
membres de cette coalition de ne pas
gâcher la seule occasion qui leur est offerte pour légitimer la probable descente dans les rues. Selon nos sources, les
sages de toutes les parties politiques, la société civile et autres forces
vives de la nation ont bien supplié par écrit ou par téléphone, la coalition de bien vouloir participer aux
débats à kigobe.
Aussi,
l’expérience de 2010 a servi à structurer au mieux le comportement de
l’ikibiri. Il est vrai que de se retourner, c'est
de voir claire dans les décisions au
passé, mais l’avenir ne peut être que meilleur avec une petite lueur du passé
pour ne pas prendre les même embuches dans le futur. Pour ne dire que les
quatre vérités que le boycotte des élections générales de 2010 par l’opposition a mis au claire les
conséquences de certaines décisions politiques.
La
participation aux débats par l’ADC Ikibiri n’est pas grâce aux évêques catholiques
« seulement » mais multiples acteurs. Cette participation montre, à cet effet, que
peu à peu nos politiciens deviennent de plus en plus majeurs.